Publié le 19/03/2019

La 41e édition du congrès des audioprothésistes est marquée par le début de la mise en œuvre de l’offre 100 % santé dans le secteur. Entretien avec Luis Godinho, président de l’Unsaf.

Dans quel état d’esprit abordez-vous ce 41ème congrès des audioprothésistes ?

Nous sommes heureux d’avoir réussi à sortir la profession de là où elle était. Notre métier était méconnu, parfois décrié. Désormais les pouvoirs publics parlent de l’audition comme un secteur faisant pleinement partie du champ de la santé. C’est très satisfaisant. Il faut cependant rester prudent et attentif, car il y a beaucoup de choses qui changent. Plusieurs dossiers doivent encore être traités en même temps : la nouvelle convention de tiers payant qui va devoir rapidement être mise en oeuvre, le futur devis normalisé, l’augmentation du nombre de bénéficiaires de la CMU-C suite à sa fusion avec l’ACS au 1er novembre, le questionnaire de satisfaction des patients, etc.

Pour la deuxième année consécutive, le Congrès se déroulera sur 2 jours au lieu de 3. Cette nouvelle organisation est donc entérinée ?

Les exposants sont satisfaits : tous seront à nouveau présents cette année et le congrès affiche complet ! Il était logique de réduire sa durée à 2 jours, car il n’y a plus vraiment de métier où les professionnels jugent normal de passer leur dimanche sur un évènement professionnel. Pour compenser ce jour en moins, nous avons étendu les horaires de chaque journée, avec notamment une ouverture dès 8h30 le vendredi. Les exposants comme les visiteurs sont contents de cette organisation.

Les audioprothésistes vous semblent-ils bien informés sur les tenants et les aboutissants du 100 % santé, tant sur ses aspects pratiques que son impact économique ?

A l’Unsaf, nous avons fait un énorme travail d’information mais des questions nous arrivent encore tous les jours. Il est parfois compliqué d’y répondre car certains dossiers ne sont pas finalisés, comme la télétransmission du suivi. Nous leur expliquons dans ce cas que les modalités restent à définir. Globalement, nous observons cependant un certain soulagement. Il y a encore un an, les audioprothésistes étaient inquiets quant aux assistants d’écoute, aux réseaux de soins… Aujourd’hui ils ressentent une certaine fierté d’avoir été ainsi pris en compte par les pouvoirs publics et font le maximum pour que la réforme soit un succès.

Pourquoi avoir choisi Tanguy Delmas, président de la Fnea (Fédération nationale des étudiants en audioprothèse) pour inaugurer ce 41ème Congrès ?

Parce que nous sommes à la fois surpris et ravis du grand sérieux et de la maturité des membres de cette fédération. Elle est devenue un vrai partenaire…

Lisez l’interview en intégralité dans le dernier numéro de L’Ouïe Magazine.

Nous serons comme chaque année présents au congrès. Venez rencontrer l’équipe stand H8 !

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