Publié le 06/03/2014

Conscient des problèmes d’isolement, de dépression, de maladie d’Alzheimer, et autres troubles cognitifs dus à la perte d’audition, le Syndicat national des entreprises de l’audition (Synea) formule cinq propositions pour améliorer la prévention des troubles de l’audition et faciliter l’accès à l’appareillage auditif. Et entend se mobiliser avec les médecins et les pouvoirs publics.

 

Les cinq propositions du Synea se déclinent selon des axes bien définis :

– une information du grand public encore plus transparente sur les tarifs des audioprothèses, en affichant systématiquement en vitrine des centres d’audition les prix par gamme et en particulier les prix d’entrée de gamme.

– une campagne de sensibilisation auprès des professionnels médicaux et paramédicaux de proximité (médecins généralistes, infirmiers, personnel des maisons de retraites, pharmaciens.)

– la revalorisation des remboursements en audioprothèse pour les bénéficiaires de la CMU-c et de l’Aide pour une complémentaire santé.

– une étude médico-économique et épidémiologique de grande envergure pour approfondir l’étude du lien entre déclin cognitif et perte d’audition, associant médecins ORL, épidémiologistes, neurologues et audioprothésistes.

– une campagne nationale de dépistage gratuit et systématique des troubles de l’audition à partir de 60 ans, qui serait menée par les audioprothésistes, dans leurs centres d’audition. «Le mal entendre est une cause de santé publique et nous voulons mettre les 2 000 centres d’audition que représente le Synea au service de cette campagne nationale de prévention», indique son président, Guillaume Flahault.

 

[icon_plus_sign][/icon_plus_sign] Voir le site de Syena

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