Au printemps dernier, Carte Blanche Partenaires a réalisé une enquête auprès d’une cinquantaine de responsables RH et personnes chargées de la complémentaire santé au sein des entreprises. Ses résultats révèlent un déficit de notoriété des plateformes santé mais, chez ceux qui les connaissent, un intérêt certain pour ces dispositifs.
Selon cette enquête, seulement 36% des RH interrogés déclarent connaître les plateformes santé. Ainsi, près de deux tiers d’entre eux ignorent leur existence. «Ce chiffre assez important peut s’expliquer par la non connaissance du terme plateforme santé. Les plateformes doivent donc faire un travail supplémentaire de communication pour augmenter leur notoriété», analyse Carte Blanche, qui précise que, parmi les RH qui connaissent les plateformes santé, Santéclair et Carte Blanche Partenaires sont les plus citées.
Corollaire de cette méconnaissance de ces dispositifs : plus de la moitié des RH ne disposent pas d’un service de réseaux de soins dans leur contrat de complémentaire santé. «Seulement 40% déclarent en bénéficier», constate Carte Blanche. Mais, parmi ceux-ci, 65,6% jugent ce service indispensable. Ceux qui estiment que les plateformes de santé ne sont pas indispensables «l’expliquent surtout par le fait qu’ils n’ont pas d’information sur le sujet. Cela ne semble pas être un rejet mais plus un déficit d’information sur le sujet», note le réseau.
Le réseau choisi avant l’assureur
De manière générale, 54% des RH interrogés sont sensibles à l’intégration d’un réseau dans le contrat lors du choix de l’assureur pour leur complémentaire santé. Par ailleurs, 58% sont favorables au fait de désigner la plateforme santé dans les appels d’offres. «Cela montre qu’une partie des RH choisissent la plateforme « avant l’assureur » et qu’il est primordial pour les plateformes d’être identifiées et de disposer d’une image positive auprès des RH», insiste Carte Blanche.
Enfin, «très peu de RH connaissent la différence entre un réseau restreint et un réseau ouvert. Par contre, quand on leur explique la différence entre les deux réseaux, le réseau ouvert est préféré pour 60% d’entre eux. De plus, 56% de l’échantillon pensent que leurs salariés ne sont pas prêts à faire plusieurs km pour payer moins cher.»