Publié le 20/02/2020

Interrogé par L’Ouïe Magazine, Luis Godinho réagit à la parution du dossier de Que Choisir sur les aides auditives, qu’il accueille très favorablement.

 

« Ce dossier remet l’audioprothésiste au cœur de la santé auditive. Il montre que nous avons une fonction majeure dans la mise en place des solutions de santé dans le domaine de la déficience auditive », se réjouit Luis Godinho. Le président de l’Unsaf se montre « très satisfait » des propos de Que Choisir qui confortent ce que le syndicat avait évoqué lors de sa prise de parole de janvier 2019, à savoir que sont exclus de l’offre 100 % santé les produits basiques. Ils confirment par ailleurs le rôle des audioprothésistes « qui n’est pas de vendre un produit mais de conseiller et d’accompagner les patients face aux conséquences du déficit auditif. Quelle que soit la solution proposée, le plus important n’est pas l’appareil mais le professionnel. Que Choisir explique clairement que ce sont les réglages qui font la différence ».

 

Le comparatif du magazine pourrait-il détourner les malentendants des aides auditives de classe II et les pousser à opter pour un équipement 100 % santé ? Non, selon Luis Godinho. « Le message de Que Choisir, c’est ‘faites confiance à votre audio’. Il est précisé que les modèles haut de gamme disposent d’options qui peuvent présenter un intérêt pour les malentendants, et ces options requièrent le savoir-faire technique de l’audioprothésiste. Il est inutile d’avoir un appareil haut de gamme si on ne fait pas appel à un bon professionnel », insiste-t-il.

 

Clarifier le cadre de la communication

Pour le président de l’Unsaf, il faut désormais aller au-delà de cette reconnaissance de ceux « qui ont pu, parce qu’ils nous connaissaient mal, mal interpréter notre métier », en mettant en exergue son rôle dans l’intégration sociale du patient comme l’a démontré l’étude sociologique sur la presbyacousie présentée au Congrès 2018. « Nous sommes fiers d’être reconnus pleinement comme des acteurs de santé. Cela montre aussi la nécessité d’un cadre déontologique pour la communication. Sans aller trop loin, il y a une clarification à faire. Nous devons en finir avec les procédés de ‘bateleurs de foire’ », conclut Luis Godinho.

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