Publié le 21/02/2020

Les industriels du secteur, membres du Snitem, s’inscrivent en faux contre le dossier du magazine, qui place au même niveau classe I et classe II.

Sans se présenter comme une réponse directe à l’article de Que Choisir, le communiqué des fabricants d’aides auditives membres du Snitem (Syndicat national de l’industrie des technologies médicales) remet en question la méthodologie et les conclusions du magazine. Il rappelle que la révision de la nomenclature pour aboutir à la définition des classes I et II « résulte de 18 mois de concertation entre les experts des industriels et des pouvoirs publics pour définir l’ensemble des critères ». Mais aussi que cette nouvelle catégorisation a eu pour conséquence de « mettre fin à la commercialisation de nombreux modèles ne répondant pas aux exigeants critères de la classe I, ce qui marquait un engagement fort des industriels pour faire de cette réforme ambitieuse un succès ».

Les industriels disqualifient le comparatif du magazine

Les fabricants d’aides auditives reprécisent que les appareils de classe II « disposent d’algorithmes uniques, de programmes spécifiques et de dispositifs automatiques sophistiqués qui, une fois activés par l’audioprothésiste, permettent de répondre avec une plus grande efficacité aux situations sonores complexes », ajoutant que le niveau de satisfaction des patients démontre l’importance des réglages opérés par les audioprothésistes. Pour les industriels, « seule l’activation de ces dispositifs technologiques par l’audioprothésiste permet de tester et de comparer les deux classes d’aides auditives comme le font toutes les études cliniques effectuées sur des groupes de patients ». Ils disqualifient donc l’étude comparative du magazine Que Choisir, étant donné qu’elle a été effectuée sans activation des algorithmes et sur un mannequin équipé d’une seule oreille « ne permettant pas ainsi de mesurer les différences de performances entre les deux classes ».

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