Publié le 22/04/2020

Le Syndicat national des médecins ORL (SNORL) réclame des mesures de sauvegarde urgentes pour permettre aux cabinets de ville d’assurer l’accès aux soins dans l’après Covid-19.

Dans un communiqué publié hier, le SNORL estime que les cabinets libéraux sont « en péril », après plusieurs semaines d’une baisse d’activité de « 70 à 100 % », liée au respect des mesures de confinement et de prévention sanitaire, dont l’annulation de toutes les chirurgies non urgentes. Le syndicat redoute des fermetures de cabinets qui affaibliront encore la démographie médicale et aggraveront les inégalités territoriales, tout en occasionnant des licenciements de secrétaires, de manipulateurs etc. « Ne pas soutenir maintenant les ORL libéraux c’est décider de sacrifier l’accès aux soins pour l’après COVID-19 », affirme le SNORL.

 

Mettre à contribution la caisse de retraite, l’Etat et les complémentaires

 

Considérant que les reports de charges ne suffiront pas pour compenser des recettes quasi-nulles pendant 2 mois et sachant que le « risque de perte d’exploitation lié à une pandémie n’était pas prévu par les assureurs », l’organisation professionnelle demande, d’une part, une aide financière de la Caisse de retraite autonome des médecins de France (CARMF) sur le modèle de ce qui a été décidé par les caisses des dentistes et des sages-femmes. Ensuite, elle en appelle à l’Etat en suggérant le versement, à tous les ORL libéraux, d’« une aide financière correspondant au chiffre d’affaires de l’année 2019 pendant les semaines du confinement […] et d’un forfait pour les nouveaux installés depuis moins d’un an », avec une régularisation postérieure pour prendre en compte les actes effectués entre mars et mai. « Les assurances complémentaires dont les dépenses ont considérablement réduit pendant le confinement pourraient être mises à contribution », précise enfin le communiqué.

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