Publié le 05/10/2020

 

La fédération étudiante s’était inscrite en faux contre la 1ère version de ce texte, qui faisait l’impasse sur la santé auditive. Une mouture amendée et complétée de la contribution paraît aujourd’hui.

 

La Fédération nationale des étudiants en audioprothèse avait poussé un coup de gueule en constatant que le texte rédigé par 11 fédérations d’étudiants en santé pour réunir leurs propositions sur le grand âge oubliait complètement la correction du déficit auditif. Après plusieurs mois de concertation, la contribution reparaît, augmentée et désormais signée par 13 fédérations étudiantes. Selon les mots de Dylan Giran, président de la Fnea, ces compléments permettent de « remettre l’audition au cœur » des 33 propositions formulées. La patte de la Fnea transparaît clairement dans cette nouvelle mouture. Un paragraphe « Favoriser la prévention, le dépistage et la prise en charge précoce des troubles de l’audition » rappelle que « la compensation du déficit auditif induit un effet bénéfique sur la santé mentale, sur le ralentissement du déclin cognitif et plus globalement, sur l’espérance de vie en bonne santé ». Un autre, consacré à la lutte contre la précarité dans l’accès prothétique tant en dentaire qu’en audio, insiste sur la nécessité d’une bonne prise en charge des appareils: « les remboursements des aides auditives de classe II sont drastiquement abaissés par rapport à ceux de classe I par certaines complémentaires santé. Cela laisse les déficients auditifs avec un reste à charge plus important qu’avant la réforme et restreint leur libre choix prothétique alors que toutes les comparaisons internationales montrent qu’une meilleure observance est obtenue lorsque le patient a le libre choix de sa prothèse ». Cette contribution engagée est actuellement promue par ses signataires auprès des autorités publiques.

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