Publié le 27/03/2024

 

Le 44ème Congrès des audioprothésistes débute demain au Palais des Congrès de Paris. Son programme a été conçu dans une approche globale intégrant tous les enjeux du métier : scientifiques, réglementaires, économiques… Brice Jantzem, président du SDA, et Stéphane Gallégo, vice-président, nous en détaillent les points clés.

 

Comment se présente le Congrès 2024 ?

Stéphane Gallégo : Il va réunir une soixantaine d’exposants, davantage qu’en 2023, avec 100 m² de surface en plus. Des nouvelles sociétés seront présentes, notamment des éditeurs de logiciels. L’offre s’élargit d’année en année, même si nous notons l’absence d’Audika, d’Audilab et de GrandAudition. Du côté des participants, il y a aussi plus d’inscrits, ce qui est logique car il y a de plus en plus d’audioprothésistes.

Quels sont les temps forts ?

Brice Jantzem : D’abord l’inauguration par Lionel Collet, président de la HAS, qui montre l’importance qu’a pris le secteur en termes de santé publique. Ensuite, les deux tables rondes organisées par le SDA: l’une accueillera Sophie Kelley, responsable du département des produits de santé à la Cnam, et un représentant du ministère de la Santé, ils aborderont des sujets comme la fraude, les compétences des audios, l’évolution du métier… L’autre présentera des chiffres détaillés sur le marché, que nous avons tirés du Système national des données de santé. Il y aura aussi la table ronde du Snitem, qui portera également sur la fraude, ou encore l’intervention de l’avocate Morgane Morey sur l’appareillage à domicile. Sans oublier le dîner du SDA, le jeudi soir, qui est un moment de convivialité.

SG. : Effectivement, la présence de Lionel Collet est un fait important : c’est une personnalité majeure qui reste très impliquée dans le secteur de l’audioprothèse, ce qui est bénéfique pour notre métier. Nous faisons aussi intervenir les patients, à travers la Fédération Surdifrance et France Acouphènes. L’année prochaine, nous voulons faire venir les assistantes en leur organisant un programme adapté. Notre objectif est vraiment de réunir l’ensemble des acteurs de la filière. Le Congrès ne veut pas se positionner comme un concurrent des Assises ou de l’EPU. Nous voulons parler du métier sous toutes ses facettes, dans son ensemble.

Pour la première fois, le Synea n’intervient pas. Pour quelles raisons ?

BJ. : Nous sommes ouverts à tout le monde et avons convié le Synea, mais il a décliné notre invitation. Pour autant, ce n’est pas un signe de scission et nous continuons à travailler ensemble.

En termes de services, y a-t-il des nouveautés ?

SG. : Les conférences de la salle plénière seront retransmises en dehors de l’amphithéâtre pour que tout le monde puisse voir ce qui s’y passe. Ensuite, nous renouvelons surtout des services inaugurés en 2023 : l’espace recrutement organisé par la Fnea, l’accès libre pour les ateliers, et les formations DPC. Cette fois, deux organismes – Audioformea et Next Step Academy – assureront ces 11 sessions au total. Nous espérons aussi que l’appli dédiée, lancée l’an dernier, sera davantage utilisée par les congressistes.

Retrouvez cette interview en intégralité dans le nouveau numéro de L’Ouïe Magazine.

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