Publié le 02/05/2024

 

Après le rejet de son recours devant le Conseil d’Etat, l’entreprise nantaise prend la parole aujourd’hui dans Ouest-France pour continuer à défendre son modèle et annoncer ses intentions pour la suite.

 

La décision du Conseil d’Etat, rendue fin décembre, ne laissait pas place au doute sur l’interdiction de l’exercice itinérant du métier d’audioprothésiste ou le télé-soin dans ce champ. Ouest-France publie ce jeudi 2 mai une interview de Gauthier Luc, gérant de l’entreprise, en parallèle de la publication d’un communiqué appelant « au soutien des médias, des politiques et des décideurs ». Contrairement à ce que sous-entend cet article, ce n’est pas la Convention entre la Cnam et les audioprothésistes ni la décision du Conseil d’Etat qui bannissent les interventions hors centre auditif, mais bien le Code de la Santé publique, auquel tant le texte conventionnel que la cour administrative renvoient.

L’entretien renseigne sur la façon dont Les Audioprothésistes mobiles ont continué à fonctionner ces derniers mois et souhaitent le faire à l’avenir. Le gérant déclare que son « activité est fortement chahutée par des aberrations règlementaires », ajoutant que « depuis le début de l’année nous intervenons sans faire facturer nos soins. Nous espérons trouver une solution et avoir un paiement rétroactif ». Il indique avoir alerté l’ARS et la CPAM dans l’espoir d’obtenir une dérogation et saisi France Expérimentation (instance intergouvernementale qui accompagne les acteurs de terrain dans le développement de projets innovants se heurtant à des obstacles juridiques, ndlr). Gauthier Luc déplore également que son entreprise ait été « dénigrée » – son communiqué mentionne « des actes de désinformation et de dénigrement de la part de certains acteurs et professionnels de l’audioprothèse », mais aussi le fait que « plusieurs députés soutiennent les démarches de l’entreprise ».

On apprend, enfin, dans l’article de Ouest-France que Les Audioprothésistes mobiles comptent, à date, 28 salariés, dont 4 audios, 13 aides-soignantes, 4 conseillers médicaux et administratifs, 2 développeurs web et une chercheuse.

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