La Cnam et la DGOS, au côté du ministère de la Santé et de l’accès aux soins, ont lancé vendredi 27 juin les Assises de la télémédecine, avec pour objectif de formuler, en janvier 2026, des propositions « en faveur d’un développement maîtrisé de la téléconsultation en France ».
Ces Assises visent à mieux structurer l’offre de télémédecine, dans les territoires et en lien avec les parties prenantes, pour finalement « consolider un cadre clair, équilibré et durable, qui garantisse un haut niveau de qualité des soins, au bénéfice de tous », a expliqué Thomas Fatôme, directeur général de l’Assurance maladie. Les pouvoirs publics souhaitent, en effet, que la télémédecine continue de se développer. La méthodologie adoptée pour ces Assises s’appuiera sur des rencontres thématiques, en région : publics vulnérables, téléconsultation assistée, liens avec les territoires, téléexpertise… La dernière de ces réunions sera consacrée spécifiquement aux filières visuelle et auditive, en région Normandie. A l’issue de ces rendez-vous, des propositions seront formulées à destination du gouvernement, en janvier de l’année prochaine.
L’ouverture des Assises de la télémédecine a été l’occasion, pour l’Assurance maladie de dévoiler des chiffres riches d’enseignement. Par exemple, sur l’année 2024, le recours à la télémédecine a progressé de 18,7 %, avec 13,9 millions de téléconsultations. Si les professionnels de santé libéraux représentent encore plus de la moitié de ce total (55 % en 2024), leur part recule significativement au profit des sociétés spécialisées (40 % des téléconsultations réalisées en 2024 contre 6 % en 2021).
