Publié le 13/03/2019

Dans le cadre de la Journée mondiale de l’audition, Med-El a réalisé avec l’Institut Atomik Research un sondage dans 12 pays. Il balaie des questions clés : proportion de personnes ayant déjà fait tester leur audition, connaissance de la perte auditive, attachement à certains sons…

A la veille de la Journée nationale de l’audition, ce sondage* permet de situer la France par rapport à d’autres pays. Ainsi la France se situe-t-elle dans la moyenne mondiale quant à la proportion de personnes n’ayant jamais fait tester leur audition : un quart des Français est dans ce cas. Un score nettement meilleur qu’au Royaume Uni (46 %), au Mexique (42 %) ou en Italie (35 %) mais clairement moins bon qu’aux Etats-Unis (19 %), en Chine (12 %) ou en Russie (11 %). Plus inquiétant, seuls 3 % des répondants français de cette enquête font régulièrement contrôler leur audition, alors qu’ils sont près d’un sur deux (42 %) à le faire pour leur vue, 30 % pour leurs dents et 18 % pour leur pression artérielle. Ce faible suivi est paradoxal dans la mesure où les Français identifient plutôt bien les risques associés à la perte auditive : 42 % citent l’isolement social (contre 31 % dans le monde), 22 % la frustration liée aux difficultés de communication… Mais seulement 16 % les autres risques pour la santé comme le déclin cognitif et les chutes.

« Il est inquiétant et déroutant de constater que malgré notre habitude de nous soumettre à des contrôles de santé réguliers, nous ne prenions pas soin de notre audition, a commenté Patrick D’Haese, directeur de la communication et des relations publiques chez Med-El. Il faut un changement de mentalité en ce qui concerne le dépistage et le suivi de notre santé auditive […] J’encourage tous ceux qui n’ont pas pris un rendez-vous à consulter un médecin ou un spécialiste et à en faire une routine dans leurs bilans de santé. » S’appuyant sur les données de l’enquête, Med-El a poursuit activement la diffusion de ses messages de prévention, comme : régler le volume des appareils audio dans un environnement calme, utiliser des casques plutôt que des oreillettes, porter des protections dans les concerts, observer des périodes de repos auditifs…

Sur un versant plus social, le sondage comprenait également une série de questions sur les sons qui manqueraient le plus aux personnes interrogées, si elles perdaient l’audition. Les répondants français ont cité en premier lieu les voix de leurs proches, puis la musique et les voix d’enfants. Ils y associent les moments de vie qu’ils auraient peur de manquer, notamment : le fait d’entendre « Je t’aime », l’écoute de leur groupe ou chanteur favori et les gazouillis d’un bébé. Pour l’anecdote, l’instrument de musique qui manquerait le plus aux répondants, en France comme dans le monde, est le piano.

* Sondage en ligne auprès de 11 016 adultes âgés de 18 ans et plus et vivant dans 12 pays (Argentine, Autriche, Chine, Égypte, France, Allemagne, Italie, Mexique, Russie, Émirats Arabes Unis, Royaume-Uni, Etats-Unis), réalisé pour Med-El par Atomik Research, organisme d’études de marché.

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