Les co-rapporteurs de cette loi adoptée il y a un an, la députée Annie Vidal (EPR) et le sénateur Jean Sol (LR), ont réuni des parlementaires et des représentants d’acteurs concernés (CNP de gériatrie, Ordre des masseurs-kinésithérapeutes, Fédération des services à domicile…), dont le Synea, pour un point d’étape.
Pour rappel, la loi dite “Bien vieillir” contient de nombreuses mesures pour améliorer la prévention et la prise en charge de la perte d’autonomie. Les parlementaires qui avaient porté le sujet ont exprimé leur préoccupation concernant sa mise en œuvre : seuls 12 des 18 décrets attendus ont été publiés. Certaines avancées ont cependant été réalisées : création d’un service public départemental de l’autonomie, reconnaissance de nouveaux droits pour les personnes en établissements et généralisation du programme Icope. Celui-ci avait d’abord été expérimenté par le gérontopôle de Toulouse, il se déploie maintenant progressivement dans toute la France. Il consiste à prévenir la dépendance par un repérage anticipé et un suivi de 6 indicateurs : mémoire, nutrition, vision, audition, psychologie, mobilité. Le délégué général du Syndicat des entreprises de l’audition, Patrick Vacquier, a participé aux échanges, soulignant que les questions d’autonomie et de santé auditive sont intimement liées.