Le ministère de la Santé a décidé de répartir les missions actuellement assurées par l’Agence nationale du DPC entre plusieurs autres opérateurs de l’Etat, notamment France Compétences. La transition doit s’opérer avec la nomination d’un administrateur provisoire en janvier.
Le Comité social d’administration de l’ANDPC déplore cette décision et sa mise en œuvre, dénonçant « un démantèlement précipité sans stratégie, sans anticipation et sans considération pour celles et ceux qui font vivre le dispositif de DPC ». Il déplore à la fois la « violence » de la démarche et l’absence de calendrier. Il alerte sur le fait que des départs ont lieu et que les effectifs ne permettront pas d’assurer les activités courantes : enregistrement des actions de DPC effectuées et des nouveaux organismes de formation, paiements… Il avertit, enfin, sur le risque d’un conflit important en 2026. L’ANDPC emploie actuellement 80 agent·es.


