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L’Ouïe Magazine 112 – ebook

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L’Ouïe Magazine n°112 – Avril 2022

Edito

APRÈS L’EUPHORIE, LA PRUDENCE

Le congrès des audioprothésistes 2022, dont vous nous livrons le compte-rendu dans ce nouveau numéro, s’est déroulé dans une ambiance particulièrement joyeuse, marquée par le plaisir des retrouvailles et la forte dynamique des ventes. L’Ouïe Magazine, devenu pleinement bimédia, a inauguré la vidéo sur cette édition et, dans le cadre d’un micro-trottoir, a interrogé certains d’entre vous sur leur activité depuis le début de l’année. Les réponses ont été unanimes : dans leurs centres, le 1er trimestre affiche, comme les précédents, une belle dynamique qui, selon eux, se maintiendra dans les prochains mois.
Il faut cependant être prudent. Les remboursements des aides auditives par l’Assurance maladie en février sont en baisse de 3 % par rapport à janvier, un tassement des ventes est donc possible. Par ailleurs, les pouvoirs publics pourraient décider d’abaisser à 900 euros le prix limite de vente des appareils 100 % santé, comme le préconise le rapport de l’Igas. Le cas échéant, cette mesure aurait des conséquences délétères sur l’ensemble de la filière : pour les audioprothésistes, qui verraient leur CA diminuer (la classe I représentant un peu moins de 40 % en moyenne des volumes délivrés), mais aussi pour les industriels, confrontés de leur côté à une forte hausse des coûts des composants (comme l’a expliqué Pascal Boulud, vice-président du pôle Audiologie du Snitem, sur un des plateaux TV organisé par L’Ouïe Magazine lors du congrès).
L’heure est donc à la vigilance, car rien n’est acquis. Le 100 % santé a engendré une explosion des ventes, mais un resserrement des contraintes qui y sont associées pourrait avoir des effets pernicieux pour le secteur, sur le long terme. Et ce, d’autant plus que la plupart des complémentaires santé refusent, pour l’heure, d’aligner les remboursements de la classe II sur ceux de la classe I, comme l’a indiqué la Mutualité française lors de la troisième table ronde politique du congrès.

Anne-Sophie Crouzet

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