Publié le 11/05/2016

Pendant un an, la réalisatrice Lydia Erbibou a suivi une classe de jeunes malentendants s’immergeant pour la première fois dans l’univers musical.

 

C’est à l’Institut national des jeunes sourds (Paris), dans une salle spécialement aménagée pour leur permettre de ressentir les vibrations de la musique et d’en produire eux-mêmes, que la caméra de Lydia Erbibou a saisi la plongée de ces adolescents dans le monde du son. « Convaincus de la nécessité de ne pas perdre une miette de ces premiers instants de découverte, nous avons lancé le tournage sans raisonnablement attendre les premiers financements. Au final, une centaine d’heures de rush, des séquences merveilleuses et une facture somptueuse, relate l’équipe de tournage qui a reçu en chemin le soutien du ministère de l’Education nationale. Entre petites joies, quelques tracas et beaucoup d’espièglerie, Lydia Erbibou a su dessiner un monde pétillant en retranscrivant cette soif de communication, imperceptible de l’extérieur ».

 

A la recherche de mécénat

 

« Nous sommes aujourd’hui prêts à entamer la dernière ligne droite : la postproduction. Etape on ne peut plus importante tant l’image et le son sont au cœur du sujet. Le film sortira en salle fin 2016 et nous cherchons des mécènes engagés auprès des sourds et malentendants pour nous accompagner dans cette dernière étape, explique Rim Boujemaa, l’une des responsables de Schuch Productions, société spécialisée dans la réalisation de documentaires sur l’art pour des chaînes comme Arte. L’appel est lancé pour cette oeuvre sensible intitulée Good vibrations, référence au célèbre tube des Beach Boys.

 

Interviewée par les jeunes malentendants, la réalisatrice Lydia Erbibou livre dans cette vidéo ces impressions de tournage

GOOD VIBRATIONS – présentation from Schuchman on Vimeo.

Découvrez le teaser de ce film documentaire

GOOD VIBRATIONS – teaser from Schuchman on Vimeo.

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