Publié le 21/09/2017

A l’occasion de la journée mondiale contre la maladie d’Alzheimer, ce 21 septembre, le syndicat des audioprothésistes revient sur le rôle de la correction auditive dans la prévention des maladies neurodégénératives.

 

L’identification de la déficience auditive comme facteur de risque de la démence est relativement récente. La revue The Lancet a publié en juillet dernier un rapport d’une commission d’experts, consacré à la prévention, l’intervention et les soins de la démence. Il estime que 35 % des démences pourraient être évitées par des actes de prévention au cours de la vie, de la naissance au grand âge. Parmi les facteurs de risques modifiables en milieu de vie la perte auditive arrive en tête : la compensation du déficit par des audioprothèses à cette période de la vie permettrait de réduire de 9 % le nombre total de cas de démences dans la population âgée.

Ces analyses sont convergentes avec les conclusions de l’Inserm de Bordeaux sur les liens entre le déficit auditif non pris en charge et le sur-risque de démence, de dépression et de dépendance chez les personnes âgées. « Alors que la Ministre de la santé, Mme Agnès Buzyn, vient d’engager le chantier de la Stratégie nationale de santé 2017-2022, l’audioprothèse répond à deux des priorités annoncées : prévention et inégalités sociales en santé […] La pertinence de l’amélioration de la prise en charge de l’audioprothèse, prévue par le Gouvernement dans le cadre du « reste à charge zéro », est confirmée par cette étude. Cette mesure doit être mise en œuvre sans tarder. », estime l’Unsaf dans son communiqué.

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