Publié le 10/11/2021

 

5 fédérations estudiantines médicales et paramédicales prennent position en faveur des expérimentations d’accès direct, sans prescription, aux kinés, orthoptistes et orthophonistes, prévues par le PLFSS 2022.

 


Tandis que 3 conseils nationaux professionnels ont fait savoir leur opposition à ce projet d’expérimentation – dont celui d’ORL qui récuse la pertinence des soins orthophoniques sans prescription médicale – les fédérations d’étudiants prennent la parole pour le soutenir. Le communiqué est signé de la Fédération des associations générales étudiantes (Fage, dont la Fnea est membre), de la fédération des étudiants en orthophonie, de celle des futurs masseurs-kinésithérapeutes, de celle des orthoptistes et de 2 associations de praticiens ou futurs diplômés dans des filières médicales (jeunes généralistes et futures sage-femmes). Ces organisations réagissent notamment aux amendements que doit étudier le Sénat, soulignant un risque de « sur-encadrement » des expérimentations, déjà limitées géographiquement et dans le temps : 3 ans et 6 départements en masso-kinésithérapie. Les jeunes et futurs professionnels invoquent également des exemples internationaux dans lesquels l’accès direct est beaucoup plus répandu sans préjudice pour les patients (Canada, Etats-Unis, Suède) et rappellent que ces expérimentations, en France, permettraient « d’évaluer les conséquences pour le système de santé tant sur le plan socio-économique que sur la prise en charge thérapeutique ». Ils appellent à « l’union, au dialogue et à la collaboration entre les professions de la filière ».

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