Publié le 29/01/2015

L’émission Enquête de santé, diffusée le 27 janvier sur France 5, a soulevé la question de la qualité des soins / prestations délivrés au sein des réseaux de professionnels de santé organisés par les Ocam.

A l’occasion du débat ayant suivi la diffusion du documentaire « Complémentaires santé : inégalités assurées ? », l’animateur (et médecin ORL) Michel Cymes a interpellé Marianne Binst, directrice de Santéclair, au sujet des réseaux qui promettent au praticien un flux de patients en contrepartie d’engagements notamment tarifaires. « Si son cabinet est plein, il n’a pas besoin de vous pour le remplir. Si son cabinet n’est pas très plein, vous allez lui ramener de la clientèle. Mais pourquoi son cabinet n’est pas très plein ? Peut-être parce qu’il n’est pas très bon… », a-t-il souligné, en citant l’exemple des ostéopathes qui, comme les audioprothésistes, exercent un métier opérateur-dépendant (rappelons en effet que de nombreuses études soulignent l’importance du rôle de l’audioprothésiste dans la réussite d’un appareillage : dans un rapport de 2013, l’Igas note « qu’aucun professionnel, sauf l’audioprothésiste, n’est compétent pour effectuer » le choix et l’adaptation d’une aide auditive (essai, accompagnement). Par ailleurs, une extraction IDS-UNSAF des données SNIIRAM pour 2011 montre que, sur les 3600 centres d’audioprothèse, ce sont les 25% plus importants qui génèrent 60% de l’activité. Source : les synthèses de l’Unsaf).

Marianne Binst a de son côté répondu que les professionnels partenaires des réseaux sont contrôlés (visites mystère, etc) et font l’objet de commentaires et d’évaluations des patients qui peuvent être consultés par les bénéficiaires : “il y a plus de retour que quand vous êtes tous seul, confronté à un choix isolé“, a-t-elle argumenté.

 

Pour voir ou revoir l’émission, cliquez ici (la séquence relative à la qualité dans les réseaux de soins se situe à 1:19:45).

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