Publié le 30/03/2021

Le réseau s’appuie sur les témoignages des patients pour communiquer sur Audikafull, sa nouvelle aide auditive en marque propre lancée le 5 janvier, qui s’appuie sur un réseau neuronal profond, entraîné avec 12 millions de scènes sonores pour réduire l’effort d’écoute.

Alain Chekroun, audioprothésiste et formateur dans le réseau Audika, et Charles Blanchard, directeur de l’innovation produits de l’enseigne, ont présenté ce matin à la presse le mini-RITE Audikafull, dernier appareil en MDD lancé par l’enseigne. Doté des dernières innovations de son fabricant (Oticon, qui appartient comme Audika au groupe Demant), cette aide auditive conjugue la promesse d’un son plus riche et plus contrasté, d’une amélioration de la compréhension et d’une réduction de l’effort d’écoute, grâce à la quantité et à la qualité des informations apportées au cerveau du patient. « Nous n’en sommes encore qu’au début de l’intégration de l’intelligence artificielle dans les aides auditives, mais celle-ci nous permet, aujourd’hui, d’apporter aux patients une somme de bulles sonores claires et distinctes, grâce à une puce qui a « appris » les reconnaître et à les traiter en fonction de leur importance », explique Charles Blanchard.

Audikafull présentation
Jean-Marie Pernot, l’un des “patients zéro” des aides auditives Audikafull et l’audioprothésiste Alain Chekroun.

Audikafull est également connectée (MFi, smartphone Android compatible ASHA) et rechargeable. En effet, selon le directeur de l’innovation produits : « la demande de connectivité est de plus en plus présente, y compris chez les patients de plus de 70 ans : M. Pernot le dit, il prend ses appels téléphoniques avec ses aides auditives, il écoute sa musique… ». Pour ce lancement, la communication de l’enseigne repose largement sur des testimoniaux de patients et d’audioprothésistes, diffusés sur ses réseaux sociaux depuis la mi-mars.
M. Pernot, ex-enseignant-chercheur, a pris conscience de sa perte auditive au fil des années et dit lui-même avoir été « très réticent » et avoir eu « beaucoup de barrières à surmonter » avant de se faire appareiller. Equipé pour la première fois en septembre dernier, il a eu l’opportunité de tester Audikafull depuis début janvier.

« Il se trouve que je me suis très bien fait aux appareils, je n’y pense pas. J’ai redécouvert un monde de sonorités que j’avais oublié, j’ai ressenti une amélioration immédiate dans les réunions de famille, par exemple. Et avec Audikafull, j’ai un son beaucoup plus clair, notamment sur les voix, aussi bien avec les personnes qu’au téléphone ou en écoutant la radio. Quand je mets mes aides auditives, j’ai l’impression d’être beaucoup plus présent. Sur le plan psychologique, c’est un soulagement de ne plus se demander sans cesse : est-ce que j’ai bien entendu, est-ce que j’ai bien compris ? »

Jean-Marie Pernot, 71 ans

« Entendre et comprendre dans les milieux sonores bruyants est devenue la principale aspiration de nos nouveaux patients, commente Alain Chekroun. Chez Audika, nous croyons à la convergence entre les dernières technologies et le travail des audioprothésistes pour apporter un accompagnement personnalisé à nos patients. Grâce à la formation – les audioprothésistes ont eu près de 4 heures sur ce nouveau produit – et à notre protocole de prise en charge, on se base sur le ressenti du patient, sa manière de réagir, dans une approche psychoacoustique. » L’audioprothésiste insiste également sur le fait que le niveau technologique d’Audikafull permettra de suivre l’évolution de l’audition du patient au fil des années.

Historiquement, Audika a régulièrement proposé des appareils en MDD : « ils marchent particulièrement bien en raison de la notoriété de l’enseigne, affirme Charles Blanchard. Cela rassure les patients. Et nous n’apposons notre marque que sur des appareils auxquels nous accordons notre confiance. »

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