Publié le 22/08/2023

 

Dans le 2e volet de ses recommandations concernant les professionnels de santé et des personnels exerçant dans les structures sociales et médico-sociales, la Haute autorité de santé recommande une extension de l’obligation vaccinale.

 

Après avoir examiné les vaccins contre le Covid-19, la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite et l’hépatite B, cet hiver, pour déterminer s’il fallait les rendre obligatoires ou seulement les recommander pour les professionnels de santé, la HAS s’est penchée sur les vaccinations pour prévenir la coqueluche, la grippe, l’hépatite A, la rougeole, les oreillons, la rubéole et la varicelle. Le résultat de ses travaux a été publié toute fin juillet. Elle considère qu’il faut maintenir à l’identique les recommandations, sans obligation, de vaccination contre la grippe (l’efficacité du vaccin étant variable selon les années), l’hépatite A (majoritairement bénigne et avec un risque de transmission nosocomiale faible), la coqueluche (bonne couverture vaccinale des nourrissons) et la varicelle (fort taux d’immunisation dans la population âgée de plus de 10 ans). En revanche, la Haute autorité estime qu’il serait judicieux de rendre obligatoire le vaccin contre la rougeole car cette maladie peut entraîner de graves complications. Des études de Santé publique France indiquent que les professionnels de santé sont impliqués dans 75 à 83 % des cas de rougeole en établissements de santé, en France. Le vaccin n’étant actuellement disponible que sous forme trivalente (Rougeole-Oreillons-Rubéole), la HAS préconise son utilisation en 2 doses (une seule pour les personnes nées avant 1980), après test sérologique si le professionnel ne peut pas justifier de sa vaccination. Cette obligation ne sera mise en œuvre, bien entendu, que si les pouvoirs publics décident de suivre la recommandation de la HAS.

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