Revenant sur les positions affirmées par Julie Pougheon, conseillère spéciale de la directrice générale de l’offre de soins (DGOS rattachée au ministère de la Santé), au cours de la table ronde du vendredi 29 mars, le SDA met en exergue les avancées les plus marquantes, selon lui.
Pour le Syndicat des audioprothésistes, ces annonces – retrouvez les principales dans notre article – sont « le fruit d’une relation partenariale et de confiance tissée avec les pouvoirs publics depuis des années ». En effet, le ministère a délivré, par la voix de Julie Pougheon, un satisfecit à la profession en qualifiant l’audioprothèse de « plus belle réussite du 100 % santé ».
Le SDA se réjouit particulièrement de la volonté de la DGOS de travailler sur le partage de compétences concernant les audiométries de diagnostic, et plus précisément « d’examiner l’opportunité de permettre aux professionnels de santé prescripteurs d’utiliser un audiogramme qui pourrait être réalisé par un audioprothésiste ». C’est, en effet, une position inédite des pouvoirs publics.
Le Syndicat annonce qu’il transmettra au ministère son projet de règles de bonnes pratiques professionnelles, rédigé en 2020, car ce sujet est également en réflexion par les tutelles, et notamment la question de l’autorité compétente pour en vérifier l’application.
L’organisation professionnelle est aussi satisfaite des prises de position du ministère concernant la réingénierie du diplôme en 2025, la volonté de travailler sur l’harmonisation des mesures compensatoires demandées aux personnes diplômées à l’étranger, et de réfléchir à une politique d’“aller vers” en audiologie pour les personnes dépendantes. Le SDA assure se tenir « aux côtés du ministère et de ses autorités de tutelle pour contribuer aux réflexions et co-construire un cadre actualisé, nécessaire à la pérennisation du succès du 100 % santé (…) et à l’évolution de la profession, gage d’une prise en charge adaptée et de soins auditifs de qualité ».
