Publié le 09/11/2020

 

A la suite de l’adoption, par amendement au PLFSS 2021, du principe du tiers payant intégral sur le panier de soins 100% santé, pour 2022, l’Union des professionnels de santé estime indispensable de participer au pilotage du dispositif.

 

L’adoption du tiers payant intégral suscite bien des réactions. Après la Mutualité française, qui estime que le dispositif doit devenir une obligation pour les professionnels de santé, comme elle l’est pour les complémentaires, l’UNPS a fait connaître sa position. L’organisation considère que le tiers payant n’est « qu’un moyen de paiement parmi d’autres » et « ne doit en aucun cas devenir une obligation », afin que chaque professionnel de santé conserve « la liberté de choix de son environnement de travail en termes d’équipements, de prestataires de services et d’opérateurs ».

 

Rappelant son opposition au conventionnement individuel et aux réseaux de soins, l’UNPS refuse que « les assureurs soient les donneurs d’ordre des prestataires informatiques dans le but de conduire les professionnels de santé à des méthodes de travail qui ne correspondent pas aux choix de leurs métiers ». Elle souhaite donc la négociation d’un accord conventionnel national pour encadrer la délégation de paiement accordée par les Français à l’AMO et à l’AMC. Il aurait pour objet de préciser : les principes d’identification des bénéficiaires, les normes d’obtention des droits à tiers payant, les flux de la facturation et garanties de paiement, leurs délais, les indemnités financières de gestion et les règles de confidentialité.

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