Publié le 06/07/2017

Guillaume Flahault était ce matin sur RMC pour répondre aux questions de Jean-Jacques Bourdin sur le remboursement des soins auditifs.

 

Interrogé sur les annonces gouvernementales, le président du Syndicat national des entreprises de l’audition (Synea) a d’abord estimé que « la question est bien posée : le sujet n’est pas le prix des appareils mais le reste à charge » rappelant que la dernière revalorisation du tarif de remboursement datait de 1986. La discussion sur ce thème entre les pouvoirs publics et les professionnels est engagée. « La profession d’audioprothésiste est encore trop méconnue, a insisté Guillaume Flahault. C’est un métier de prestation de service : sensibilisation, repérage, aide au choix lors de la délivrance de l’appareil auditif, adaptation, travail de suivi au travers de 3 rendez-vous minimum par an. » Il a également estimé que l’image stigmatisante des aides auditives était toujours un frein au recours. « Le taux de satisfaction français, en termes d’audioprothèse est le meilleur d’Europe : la France est [sur ce point] le bon élève, elle est le mauvais élève en termes de reste à charge. » La profession n’a pas attendu les récentes annonces pour « créer le reste à charge 0 puisqu’il existe déjà pour les personnes bénéficiaires de la Couverture maladie universelle depuis 2014. » Le président du Synea s’est enfin réjoui que la ministre de la Santé accorde de l’importance à la prévention, y compris pour les jeunes, et à la santé auditive : « il y a beaucoup de sujets à traiter comme le dépistage des troubles de l’audition pour les 60 ans et plus, la nécessité de faire connaître les liens entre une audition mal corrigée et les maladies cognitives, la dépression, les risques de chutes. »

 

Ci-dessous, la vidéo de l’interview :

 

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