Publié le 21/11/2019

Le syndicat de médecins généralistes MG France demande le report de l’application de l’arrêté obligeant les prescripteurs d’audioprothèses à posséder une qualification en otologie. Cette nouvelle contrainte reviendrait, selon eux, à restreindre l’accès aux appareils à partir du 1er janvier 2020.

L’arrêté du 14 novembre 2018* impose aux médecins non spécialistes, primo-prescripteurs d’aides auditives, d’avoir suivi une formation en otologie validée par le Collège de médecine générale, sans quoi les appareils ne seront pas pris en charge par l’Assurance maladie. Cette contrainte nouvelle doit entrer en vigueur au 1er janvier 2020. Or « aucune formation DPC en otologie médicale n’est aujourd’hui accessible au médecin généraliste, ce qui signifie qu’en principe toute nouvelle prescription devra être réalisée par un spécialiste en ORL pour être remboursée », relève MG France dans un communiqué publié hier. Les délais pour obtenir un rendez-vous chez un médecin ORL étant très longs dans certains cas et dépendants de la zone de résidence de l’assuré, « l’application dès le 1er janvier va créer une inégalité d’accès aux soins pour les patients », s’indigne le syndicat de généralistes. Il demande donc le report de la mise en œuvre de l’arrêté « jusqu’à la mise en place des formations qualifiantes qu’il impose aux médecins généralistes ».

 

 

 

* Portant modification des modalités de prise en charge des aides auditives et prestations associées au chapitre 3 du titre II de la liste des produits et prestations prévue à l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale.

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