Publié le 07/10/2020

 

Répondant à son tour à l’annonce d’une contribution exceptionnelle post-Covid par le gouvernement, l’Union des organismes d’assurance maladie complémentaire refuse cette « taxe qui ne dit pas son nom ».

 

La contribution Covid prévue dans le PLFSS 2021 a décidément du mal à passer du côté des assureurs et des organismes de complémentaire santé. Après la Mutualité française, l’Unocam s’est fendue d’un communiqué qui affirme que les Ocam veulent prendre « prendre toute leur part dans le financement de la protection sociale complémentaire et en particulier la santé » et participer à l’effort de solidarité. Ils ont, indique le communiqué, d’ores et déjà pris des mesures pour aider les assurés, depuis mars : « délais de paiement voire annulation de cotisations, déblocage d’aides, mesures extracontractuelles… ». Mais les complémentaires récusent le principe d’un « mécanisme de remboursement global, a posteriori, de dépenses avancées par l’assurance maladie obligatoire c’est-à-dire d’une taxe qui ne dit pas son nom » et juge inacceptable tant la contribution Covid que la prise en charge de téléconsultations à 100 %. Tout en appelant au dialogue, l’Union réinsiste sur l’accès aux données des patients : « les Ocam veulent pouvoir verser des prestations rattachables à un assuré et à un contrat, disposer des données nécessaires à leurs missions dans le respect du RGPD, être associés à la gestion du risque maladie, en coordination AMO-AMC ».

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