Publié le 24/11/2021

 

Sur un marché de l’emploi très tendu, dans le secteur audio, les profils qualifiés s’arrachent et les entreprises doivent se démarquer. Voici les 5 conseils de Thomas Chardin, président de Parlons RH, pour une marque employeur efficace.

 

Une offre d’emploi ne suffit pas

Parce que la « guerre des talents ne se gagne pas avec les armes du passé », il ne faut pas se limiter à publier une offre d’emploi. Vous cherchez un collaborateur… Mais qu’avez-vous à lui proposer ? Changez de posture : mettez-vous à sa place et réfléchissez à ses attentes. « Soyez intéressant pour le candidat plutôt qu’intéressé par lui. Attirer un jeune diplômé bac + 5 avec une formation n’a pas de sens. En revanche, proposer un poste dans lequel il pourra évoluer et s’épanouir, oui ! », selon Thomas Chardin.

 

Qu’avez-vous de plus à offrir ?

Vous n’êtes pas Google, mais vous avez des atouts. Sachez mettre en avant vos points forts : une bonne ambiance, une rémunération attractive, un management bienveillant, peu d’échelons hiérarchiques, l’autonomie dans le travail…  « Il faut séduire avec ses propres armes. Le grand groupe possède l’atout de sa notoriété, mais le travail au quotidien peut y être rébarbatif car les responsabilités sont plus limitées. »

 

Comment se démarquer ?

On peut jouer sur la formation interne, le périmètre de responsabilités, la reconnaissance, et de petits avantages sur la concurrence. Par exemple, si votre métier implique de travailler le samedi, proposez de ne travailler qu’un samedi sur 4. « Prenons l’exemple de Décathlon : le métier de vendeur y est le même que chez ses concurrents mais, à travers sa communication employeur, le groupe met en avant le plaisir de partager sa passion du sport. »

 

Transformer un handicap en atout

La localisation géographique est souvent vue comme un frein, or chaque territoire a ses atouts. Sans compter que les villes moyennes ont le vent en poupe (lisez notre article sur les villes attractives aux yeux des Franciliens).

 

Les erreurs à éviter

Il y a 4 erreurs classiques :

– La « sur-promesse » : on insiste sur la bonne ambiance alors que ce n’est pas vraiment le cas

– La promesse inadaptée : on propose une formation longue à un jeune qui termine de longues études

– La dissonance entre discours et actes : un dirigeant soi-disant pointilleux sur les horaires qui arrive 30 minutes en retard

– L’absence de visibilité sur internet : « Dans un monde digital, il faut une vitrine, c’est indispensable », conclut Thomas Chardin.

 

 

*Parlons RH est une agence spécialisée en marketing éditorial et digital pour les acteurs des RH et du management.

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