Publié le 14/06/2019

L’institution s’est associée à l’École nationale supérieure de création industrielle (ENSCI) pour concevoir des aires de repos auditif ne dénaturant pas l’esprit festif des lieux.

Le décret du 7 août 2017, qui encadre la diffusion de sons amplifiés, prévoit le plafonnement du niveau sonore, l’obligation d’en enregistrer les valeurs et de mettre à disposition des protections auditives, mais aussi l’installation de zones dédiées aux pauses sonores. Or il s’avère que les festivals qui se conforment à cette prescription ne proposent souvent, selon ce que la Fondation pour l’audition a pu constater, que des lieux peu aménagés, à l’écart des espaces les plus festifs et prisés des festivaliers. Dans ce contexte, la fondation a donc décidé de renforcer ses actions pour encourager les comportements de réduction des risques auditifs. Elle a donc signé un partenariat d’étude et de recherche avec l’ENSCI (école nationale supérieure exclusivement consacrée à la création et au design industriels). Les étudiants de l’école ont rencontré organisateurs de festivals, industriels du son, artistes, professionnels du son et de la santé auditive avant de travailler sur leurs modèles d’aires de repos.

Des aires de pauses prototypées

Au terme de 4 mois de conception, les projets arrivent dans leur phase finale. La Fondation pour l’audition sera présente du 21 au 23 juin à Solidays avec 19 étudiants pour tester leurs prototypes en situation réelle et recueillir les impressions des festivaliers. Puis les projets seront présentés, le 27 juin à l’ENSCI (Paris), aux équipes dirigeantes de festivals, au conseil d’administration de la fondation et aux partenaires. Rock-en-Seine, du 23 au 25 août à Saint-Cloud, s’est déjà engagé à accueillir le 1er projet grandeur nature.

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